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• Valeur verte des logements en 2021

Le bilan de la valeur verte 2021

5 points principaux à retenir

1. En 2021, la répartition des transactions de logements anciens selon l’étiquette énergie en France métropolitaine (hors Corse) est quasiment stable sur un an.
Les logements les plus économes (classes A-B) représentent toujours 7% des transactions en 2021.
Il en est de même pour les logements les plus énergivores (classes F-G) qui rassemblent 11% des transactions.

2. Rapportés au nombre total de transactions par région, les logements vendus d’étiquettes F-G représentent 15% des transactions tant en Auvergne-Rhône-Alpes qu’à Paris. Cette part est même d’au moins 15% en Bourgogne-Franche-Comté, dans le Grand-Est, le Centre -Val de Loire et la Normandie. À l’inverse, elle est bien plus faible en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, autour de 7%.

3. La part d’appartements anciens vendus d’étiquettes F-G au sein des villes d’au moins 100 000 habitants montre également une forte variabilité. Globalement, cette part diminue au fur et à mesure que l’on se déplace du Nord au Sud : 15% à Paris, entre 6 et 10% à Limoges, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand, Grenoble et, enfin, seulement 1% à Perpignan.

4. En 2021, les caractéristiques les plus représentées parmi les transactions de logements anciens d’étiquettes énergie F-G sont les suivantes :

41% sont réalisées dans les zones « rurales »
66% sont des maisons
83% ont été construits avant 1980
43% ont une surface comprise entre 60 et 100 m

5. Par rapport à un logement ancien d’étiquette D
L’impact sur les prix du passage à une étiquette très économe (A-B) est significatif qu’il s’agisse des appartements (de +3 à +16%) ou des maisons (de +6 à +14%) mais varie fortement par région : il est par exemple plus faible en Provence-Côte d’Azur (de +3 à +6% selon le type de bien) et plus fort en Occitanie (de +11 à +16% selon le type de bien).
En revanche, l’effet d’une étiquette très énergivore (F-G) est davantage significatif en maisons (de -3 à -19%) qu’en appartements (de -2 à -11%).

La Nouvelle-Aquitaine fait partie des régions où les effets des étiquettes sur les prix sont les plus forts et l’Auvergne-Rhône-Alpes où ils sont les plus faibles.